Les huîtres Vendée-Atlantique et le Port du Bec

Ça vous dirait de faire une petite balade avec moi sur la route de l’huître ? Alors suivez-moi…

J’ai profité ce matin de cette belle journée ensoleillée pour aller faire un petit tour au Port du Bec, lieu-dit L’Epoids, situé à cheval sur les communes de Beauvoir-sur-Mer et Bouin, face à l’Ile de Noirmoutier, sur la baie de Bourgneuf.

Ce port, spécialisé dans l’ostréiculture (environ 500 établissements) mais aussi la pêche au chalut, est un des hauts-lieux touristiques de la région. Il doit son surnom de port chinois aux cabanes en bois qui lui donnent un air de ressemblance avec ceux de Chine.

James Peault – prononcez Jam’ à la vendéenne et non pas « Dj’ems » – m’a reçu dans son nouvel atelier du polder sud, sur la route des éoliennes. Il a pris, il y a quelques années, la suite de son père, André et son jeune fils de 20 ans le seconde.

Nous avons bien entendu parlé des difficultés actuelles liés à la maladie qui décime les jeunes huîtres, sur tous les bassins ostréicoles français. D’après lui, les causes en seraient les hivers trop doux, les printemps trop pluvieux, qui amènent de la pollution. Les agriculteurs sont obligés de traiter leurs terres et tous ces traitements polluent forcément la mer, même à 400 kms dans les terres.

Sur une année ils ont perdu 80 % des nessains d’huîtres sauvages achetés en baie d’Arcachon. Une huître met 3 à 4 ans pour grossir. Si la maladie continue à se propager, 2010 verra la fin de cette activité… et la fin du port du Bec.

C’est une vision alarmiste. C’est pourquoi les nurseries d’huîtres font des essais pour éradiquer la maladie et surtout rendre les huîtres plus résistantes. Cependant, les avis sont partagés parmi les ostréiculteurs, certains pensant que ce sont les nurseries qui amènent les virus. L’état français devrait leur apporter des aides, sur les 12 % prévus au départ, et après avoir demandé 30 % les ostréiculteurs devraient normalement obtenir 20% des pertes estimées. Enfin, vous voyez que le problème est entier et j’espère sincèrement que cette activité phare de notre région va réussir en s’en sortir.

Maintenant, je vous laisse vous promener :

Le parc des éoliennes, le long du polder du Dain,

Un petit pêcheur tout fier de me montrer les gardons qu’il venait de pêcher et que sa maman allait préparer en friture le midi même…

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Vous trouverez d’autres informations sur le Port du Bec sur le site Vendée-Photo, ici.

11 Responses

  1. Eh bien à tantôt, alors … après ces jolies photos !
    Bisous
    Hélène

  2. Tiuscha dit :

    Bon, si le problème reste entier, c’est un VRAI problème, hélas…

  3. eleonora dit :

    Marie-France…prépare la plus grosse bourriche, j’arrive….je raffole des huitres…hummmmmmm. Par contre j’éspère pour eux que cela ira mieux dans les temps qui viendront…

  4. romain dit :

    petite balade bien sympathique avant de partir me coucher, c’est bon et instructif : j’adore quoi !

    bises

  5. Titus dit :

    Mmmmh, les huîtres vendéennes…
    J’en ai encore l’eau à la bouche
    ;0)

  6. bloga2 dit :

    Toujours partante pour une petite balade en Vendée…. J’arrive !

  7. ET LE SLOGAN ALORS !!!

    CHEZ MELON TOUT EST BON !!!

    bises
    SABINE

  8. Provence dit :

    Je viens de faire une petite escapade en Bretagne (un délicieux plateau de fruits de mer à Cancale) et je suis ravie de te trouver. Bises

  9. Ca m'a l'air bien bon tout ça

  10. Patrick CdM dit :

    Belles photos d'un bel endroit…
    Pour les gardons, tu es sûre? C'est plutôt un poisson d'eau douce.

  11. Marie-France dit :

    Ben écoute, Patrick, je n'en suis pas sûre, j'ai juste fait confiance au petit gamin ! il faudra que je demande à mon mari si on en trouve réellement dans ce coin-là.

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