Triffle tapioca pudding lait de coco et fruits exotiques
Suite à ma dernière recette de tapioca, une copine, blogueuse à ses heures perdues – elles doivent être bien perdues ailleurs, tes heures, n’est-ce pas Brigitte 🙂 – m’a envoyé il y a quelque temps d’adorables petites perles de tapioca de toutes les couleurs. On les trouve principalement chez les commerçants asiatiques, mais qui sait, peut-être aussi dans quelques magasins bios.
J’ai eu envie de suivre les conseils de Brigitte qui me recommandait de le préparer avec du lait de coco. J’ai trouvé sur son blog cette recette que j’ai adaptée au niveau des fruits et des proportions.
Et comme nous sommes en période de Noël, plutôt que de mettre un petit crumble sur le dessus de la verrine ainsi qu’elle le suggérait, j’ai opté pour des tranches de petit biscuit – ou éventuellement brioche – découpées à l’emporte-pièce dans les formes qui vous plairont, et simplement rôties à la poêle dans un peu de beurre mousseux et du sucre.
Pour info, on appelle tapioca pudding les préparations à base de perles de tapioca et de lait et/ou crème.
INGREDIENTS POUR 4 VERRINES
Le tapioca
60 cl de lait de coco – 25 cl de lait de vache demi-écrémé pour moi – 75 g de sucre de canne, 110 g de perles de tapioca
La mangue caramélisée
1 mangue – 3 cuillères à soupe de sucre de canne – 1 trait de rhum
La gelée de fruits de la passion
8 fruits de la passion, 4 feuilles de gélatine
Pour la finition
1/2 grenade
1 biscuit ou une brioche de deux ou trois jours – beurre – 1 cuillère à soupe de sucre roux –
Sucre glace
PREPARATION
Le tapioca pudding
Verser le lait de coco et le lait de vache dans une casserole avec le sucre de canne. Faire tiédir sur feu doux jusqu’à ce que le sucre soit fondu, puis ajouter en pluie le tapioca. Poursuivre la cuisson pendant environ 5 minutes, jusqu’à ce que les perles soient cuites.
Répartir la préparation dans les verrines, et laisser refroidir.
La gelée de fruits de la passion
Ouvrir les fruits et récupérer à la cuillère la pulpe et toutes les grains. Mettre dans une passoire et écraser pour en extraire le maximum de jus.
Les grains peuvent servir pour faire un rhum arrangé.
Faire tiédir le jus sur feu doux. Pendant ce temps, mettre les feuilles de gélatine dans un peu d’eau tiède pendant 1 à 2 minutes, puis les retirer, les presser et les faire fondre rapidement dans le jus. Verser ce jus sur le tapioca refroidi, et laisser au frais jusqu’à ce que la gelée soit prise. C’est très rapide.
Les dés de mangue caramélisés
Ouvrir la mangue, retirer le gros noyau. Récupérer la chair, et la découper en dés.
Verser le sucre dans la poêle avec une cuillère à soupe d’eau, laisser chauffer et faire caraméliser les dés de mangue. Flamber au dernier moment avec le rhum. Répartir les dés de mangue sur la gelée, dans les verrines.
Le biscuit ou la brioche
Découper les formes à l’emporte-pièce. Faire fondre dans une poêle un peu de beurre, saupoudrer de sucre roux et faire prendre couleur au biscuit sur toutes les faces.
La finition
Poser les biscuits sur les verrines.
Ouvrir la grenade. Récupérer les graines. Les répartir autour du biscuit. Parsemer d’un peu de sucre glace.
LE COIN DU CAVISTE
Mon jumeau es vins, Patrick Böttcher du blog Vins Libres, nous a trouvé des pépites en cette veille de Noël. Et surtout allez sur son blog pour lire l’intégralité de ses conseils avec ses explications.
Je vous laisse découvrir sa sélection, très affriolante comme d’habitude, avec mes commentaires en couleur.
Pour commencer, allons sur une très grande maison champenoise qui plait autant aux « naturistes », soit le Domaine Tarlant près d’Epernay avec, ici, son Champagne Rosé Brut Zéro, non dosé et non sulfité.
Ce vin bien balancé entre fruits rouges gourmands et agrumes exotiques possède l’exacte droiture nécessaire à illuminer le plat, tout en gardant, de par son origine partielle de vin rouge, un côté très charnel. Et sa finale épicée devrait séduire à coup sûr Marie-France !Ben, comment tu as deviné Patrick !!
Toujours dans le registre du rosé, je suggère un pet nat, vin que je trouve idéal pour les desserts, et, en l’occurrence, le Roule ta Bulle du Bojo réalisé par la pétillante et festive France Gonzalvez.
Avec son bouquet de fruits rouges très frais et gourmand au nez, une bulle présente juste comme il faut, sa sucrosité résiduelle qui va empêcher le côté vineux de donner trop d’amertume à l’accord, ce vin à base de gamay ne manque pas d’arguments, d’autant que l’acidité est bien présente pour apporter la fraicheur nécessaire. Un accord simple d’autant que ce vin ne se veut pas prétentieux du tout, mais efficace, pleinement dans la buvabilité.Il me plait bien ce pet net, moins conventionnel que le Tarlant, il faudra que je le teste. Pour l’instant je n’ai pas fait mon choix. Vous me mettrez une coupe de chaque mon cher Monsieur !
Cap au sud, ensuite, avec le Maury Blanc des Terres de Fagayra 2008, selon moi un des plus grands vins moelleux du Roussillon et plus, un petit bijou issu de grenache gris et de maccabeu sur schiste et réalisé par Marjorie et Stéphane Gallet.
Côté nez, on pile poil sur les agrumes exotiques, côté bouche, l’acidité splendide et la minéralité du vin équilibrent avec brio les sucres embarqués, sucres qui ont en cinq ans eu le temps de se fondre.
La longueur du vin est aussi impressionnante mais par-dessus tout, ce vin est totalement fusionnel du dessert proposé, s’adaptant couches après couches aux arômes et textures qui se succèdent !Ah ! Le Maury, mais tu as des antennes magiques mon petit Patrick 🙂 De toutes façons, j’ai déjà bu le champagne, alors au point où j’en suis, je peux bien continuer avec le Maury.
On tente encore un degré de sucrosité supplémentaire avec le Pinot Gris Vendanges Tardives 2008 de Vincent Fleith (à Ingersheim – Haut Rhin).
Le nez est très riche, il propose des notes de brioche et d’abricot confit. En bouche, le vin ne peut cacher ses 60 gr/l de sucres résiduel, mais heureusement la tension tartrique typique de 2008 parvient à conférer de la fraicheur et de l’aérien, surtout en attaque, la suite se faisant sur une forme de tendresse voluptueuse. Si l’accord paraîtra à beaucoup comme le plus évident, il n’en reste pas moins qu’on touche là le registre des prédiabétiques et que je ne le conseillerais vraiment que sur un repas court où le vin pourrait être proposé seul à l’apéro et avec le dessert en fin de repas
M’enfin ! Patrick…. Hips…. C’est pas sérieux…. hips…
Allez, je vous laisse en vous souhaitant un joyeux Noël.
Joyeux Noël à toi aussi et vivement 2015 pour une année gourmande pleine d’accords !
Et ce que j’espère surtout Patrick, c’est que 2015 nous permettra de nous rencontrer… à Bruxelles ou ici, en Vendée.