Pintade au beurre d’aillet

L’aillet, vous savez cette jeune pousse d’ail que l’on ramasse principalement au printemps. Un ail nouveau, qui sent bon les premiers jours de soleil, un ail tendre, moins piquant que son frère plus mâture. L’avantage, c’est que vous pouvez le consommer sans avoir une haleine de cow-boy… cow-boy, si tu m’écoutes, sorry guy !

Il était de coutume à la maison de le manger cru, juste ciselé, et mélangé à une petite crème ou bien un fromage frais, le tout tartiné sur une tranche de pain grillé. Un bonheur tout simple. Cette pratique se rencontre d’ailleurs dans de nombreux foyers du sud-ouest où l’aillet est une vraie institution de la cuisine familiale, même si j’ai l’impression que ça se perd un peu par chez moi… enfin, il me semble.

PINTADE A L'AILLET

Pintade à l’aillet de printemps et aux pommes de terre de Noirmoutier

Après m’être fait une petite tartine d’aillet et de chèvre frais pour ne pas rompre avec les bonnes habitudes du passé, direction cuisine parce que je me suis dit que ce petit aillet, il pourrait parfumer agréablement une belle pintade de Challans qui attendait sagement que je la passe à la casserole.

INGREDIENTS pour 6 personnes

1 Pintade de Challans

6 branches d’aillet

100 g de beurre

2 ou 3 cuillères à soupe d’huile (neutre de préférence, pépins de raisin par exemple)

Sel – Poivre (poivre sansho pour moi – un poivre aux senteurs très marquées de citronnelle parfaitement adaptées à cette recette)

pommes de terre (les primeurs de Noirmoutier en ce moment)

 

PREPARATION

Le beurre d’aillet :

Ciselez finement au couteau l’aillet – le blanc et le vert. Amalgamez avec le beurre pommadé. Salez et poivrez.

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Ça ressemble à du poireau, mais c’est bien de l’aillet !

La pintade :

Soulevez légèrement la peau de la pintade avec un couteau, et répartissez le beurre d’aillet sur toutes les faces. Conservez-en un peu pour la suite de la recette.

Les pommes de terre :

S’il s’agit de pommes de terres nouvelles type bonnottes, il ne sera pas nécessaire de les peler, juste les frotter avec un papier essuie-tout ou un torchon. Coupez-les en deux si elles sont petites, vous pouvez-même les laisser entières s’il s’agit de grenailles. Sinon coupez-les en quartiers.

La cuisson :

Déposez-la pintade dans un plat allant au four, arrosez avec l’huile et répartissez le reste de beurre en lamelles. Mettez un peu d’eau dans le fond du plat, salez et poivrez.

Enfournez à four préchauffé 200° pendant 30 minutes.

Ajoutez les pommes de terre dans la cocotte en milieu de cuisson et poursuivez la cuisson pendant encore 30 minutes.

Arrosez régulièrement la pintade pendant la cuisson.

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Les conseils vins de Patrick Böttcher

Nous allons partir vers les terres chaleureuses d’Italie…

Théoriquement, l’accord facile serait sur un Chianti Classico 2008 pas trop boisé, genre un Podere le Boncie 2008 ou une IGP Toscana 2008 de chez Colombaia (tous les deux avec du Sangiovese en majorité)

Lire l’article ICI

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… Mais le plus slurp, je pense, dans ce cas-ci, serait de partir vers un Teroldego « Morei » 2010 IGT Vigneti delle Dolomiti de la superbe Elisabetta Foradori, un vin profond, très minéral mais aussi suave, pas trop puissant.

image_6220Je vais aller faire un petit tour à ma cave, il me reste du chianti rouge ramené de mes dernières vacances en Italie… Je crois que je vais en ouvrir prochainement, merci Patrick de ces conseils que vous pourrez suivre sur son blog, VINS LIBRES.

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1 Response

  1. Patrick Bottcher dit :

    Une belle émotion de tôt matin de voir cette première collaboration si bien affichée sur ton article !

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