Poêlée de pignons de Saint-Jean-de-Monts
Le bonheur c’est simple comme une poêlée de pignons de saint-jean-de-monts, pêchés sur la plage, lorsque la mer se retire.
Le bonheur c’est simple comme un bon bain pris dans une eau à 23°, en fin de journée, quand il n’y a presque plus personne sur la plage.
Le bonheur c’est de poêler rapidement les pignons après les avoir dessalés en rentrant à la maison, pour les savourer à l’apéro avec un verre de muscadet.
Les pignons se débarrassent de leur sable dans plusieurs eaux additionnées d’une poignée de gros sel marin… Le beurre salé chante dans la poêle et appelle les pignons… ceux-ci s’ouvrent petit à petit… les gousses d’ail hachées éveillent les papilles… 2 ou 3 gouttes de pili-pili pour exciter le palais… quelques gouttes de jus de citron pour la petite touche d’acidité et de fraîcheur… grains de fleur de sel, poivre blanc Malabar et un peu de basilic ciselé pour rafraîchir…. C’EST TOUT !
Vous n’en saurez pas plus, parce qu’il n’y a rien de plus à savoir. Ah ! si, pour une fois vous aurez le droit de manger avec les doigts ! Ça s’impose même.
Il ne reste plus qu’à servir le muscadet et s’installer confortablement au frais pour savourer cet apéritif improvisé.
Le bonheur finalement, c’est d’habiter à quelques kilomètres de la mer et de pouvoir profiter de ces petits bonheurs simples.
MON CONSEIL MUSCADET
Ceux de chez Landron-Chartier à Ligné en Pays d’Ancenis, vignerons bios.
Des muscadet qui réconcilient définitivement avec ce vin de terroir longtemps dénigré mais auquel des vignerons talentueux ont redonné toutes ses lettres de noblesse.
Les muscadet de chez Landron-Chartier claquent en bouche, sont vifs, frais.
J’en redemande.
INFOS pratiques ICI.
PRECISIONS
Pour ceux qui se poseraient la question, les pignons sont appelés tellines, voire olives de mer en d’autres régions. Je l’ai déjà dit dans d’autres articles, mais répéter ne nuit pas à la compréhension 😉
Récemment, j’ai découvert le très beau livre de cuisine : Sénégal, la cuisine de ma mère – écrit par Youssou N’Dour avec des photos d’Isabelle Rosenbaum. L’artiste évoque les cébètes…. ce que j’appelle pignons chez moi !
