Joue de boeuf mijotée à la Bécasse Kriek
Je suis allée à la cave dans l’idée de ramener une bouteille de vin rouge, je suis revenue avec de la bière. Pourquoi ? Et pourquoi pas !
Entre une bonne bouteille de rouge et la Bécasse Kriek, il n’y a guère qu’une histoire de mousse pour les séparer dans la recette de joue de boeuf que je voulais faire mijoter.
J’ai beaucoup cuisiné la joue de porc, extrêmement tendre et fondante. Beaucoup moins la joue de boeuf. Entre les deux, rien de comparable, mais cette dernière mérite autant de considération que sa petite sœur. Cuite de longues heures sur le coin du feu ou au four, elle s’avère des plus savoureuse.
INGREDIENTS
- 1 kilo de joue de bœuf découpée en gros morceaux
- 1 pied de porc
- 3 ou 4 petits rutabagas ramassés au jardin ou des navets à défaut
- 2 grosses carottes de sable
- 1 branche de céleri
- 200 g de champignons de couche
- 3 caïeux d’ail rose de Lautrec
- 1/2 cuillère à café de macis en poudre
- Les zestes d’une orange non traitée
- 75 cl de bière Bécasse Kriek
- sel – poivre noir
PREPARATION
La veille
Découpez les carottes et le céléri en brunoise, les rutabagas en lanières épaisses. Ecrasez les gousses d’ail entières avec la paume de la main. Dans la cocotte, déposez les morceaux de joue de boeuf, les légumes découpés et l’ail. Arrosez avec la bière, parsemez de macis. Laissez macérer toute la nuit.
Le jour-même
Mettez la cocotte sur une plaque de mijotage, sur le feu. Commencez à faire chauffer, ajoutez le pied de cochon et couvrez. Quand arrive la première ébullition, baissez le feu au plus doux, salez et laissez mijoter ainsi pendant 2 heures.
Lavez les champignons de couche, épongez-les dans un papier absorbant et coupez-les en lamelles. Zestez finement l’orange. Ajoutez le tout dans la cocotte, poivrez généreusement et poursuivez la cuisson pendant encore au moins 1 heure.
La viande doit être bien fondante, la sauce aura réduit à la cuisson et les arômes de bière se seront concentrés. Les effluves qui s’en dégagent promettent de joyeuses agapes.
Servez avec un verre de bière Kriek et si vous n’aimez pas la bière, envoyez Monsieur à la cave, cette fois il ne râlera pas et demandez-lui un vin aussi généreux que le plat. Je crois bien qu’il nous reste du Fronsac, d’ailleurs… Eh ! ho ! une bouteille de Fronsac s’il te plait Monsieur unecuillereepourpapa…
NOTE
J’adore les zestes d’orange dans les plats en sauce. Ils apportent une petite note acidulée pleine de fraîcheur. Depuis que j’ai essayé, j’ai adopté et ne me gêne pas pour en mettre dans nombre de recettes avec une sauce au vin.
Une carbonade en quelque sorte, avec bien entendu du rutabaga et pas du navet… Pied de porc ou de veau, je suppose que le but recherché est le même !
itypeautC'est vrai que la petite pointe saveur orange dans un plat en sauce…ne gâche rien!!!!! moi non plus je n'y pense jamais, question d'habitude, mais là tu me mets "l'orange" à la bouche…je vais faire cette recette et Môman et moi te dirons ce que nous en pensons.Ton plat est partage, et j'aime beaucoup.Il est où sur la photo Gregory???? 😉
Oui, c'est franchement emprunté à la carbonade belge. Je ne connais pas le pied de veau, je n'en ai jamais goûté. J'adore le pied de porc et j'aime le rajouter dans les plats en sauce, comme par exemple le fameux beackeoffe alsacien ; ça rajoute un peu de gélatineux à la sauce et lui donne un petit côté canaille qui n'est pas pour me déplaire.
Frédérique : je ne partage pas ce qui est beau, et Grégory je me le garde jalousement, na ! Si tu le veux, propose-lui des petits plats de ta région, il est gourmand -:)
J'aime.. les pieds de porc aussi….
Bises et belle journée.