Le marais poitevin, la Venise Verte du Sud-Vendée

Dites-donc, ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit, vous avez dû penser que j’avais mis la clé sous la porte d’une cuillerée pour papa.

Mais non, pas du tout, juste 3 semaines de vacances sous le soleil….. euhhh les nuages, la pluie, le soleil, les nuages, la pluie…. de Bretagne. Mais ce sont tout de même des vacances, alors je ne vais pas bouder ce plaisir qui m’a permis de faire une coupure avec le quotidien.

Juste rentrée, et pas très courageuse pour me mettre dans les casseroles car c’est plutôt la lessive qui m’attend (!!), je n’ai pas de recette inédite à vous proposer.

Fin mai, je suis allée passer une journée dans le Marais Poitevin, la Venise verte qui s’étale sur deux départements, la Vendée (Sud-Vendée) et les Deux-Sèvres. Je n’avais pas eu le temps avant de partir de vous mettre les photos, j’en profite donc pour vous les montrer et faire au passage un petit retour sur les spécialités culinaires du Sud-Vendée (cliquez sur chaque titre pour accéder aux recettes) :

Le Gâteau minute

Le Préfou

Les darioles fontenaysiennes

Les anguilles à la maraîchine

(que l’on trouve dans le marais poitevin, comme dans le marais breton-vendéen, autour de Challans)

La promenade gourmande est terminée ;

maintenant on passe à la visite du marais …

Plusieurs villages s’offrent aux visiteurs qui abordent le marais poitevin… Damvix, Maillezais, Coulon (en Vendée)… Arçais, La Garette en Deux-Sèvres…

Ma visite s’est passée dans l’adorable petit village de La Garette, constitué d’une grande rue principale aux maisons de pierre blanche éclatante sous la lumière estivale. Cette rue est bordée par le marais mouillé et ses nombreux embarcadères. Le marais mouillé est la partie la plus sauvage du Marais Poitevin et fait entrer le visiteur dans un univers extraordinaire de silence et de quiétude, au milieu des conches où seules les yoles traditionnelles ou barques peuvent circuler…

Maison pleine de Charme à La Garette… Ô temps suspends ton vol…

Une yole près du marais…
Les yoles, ou « piates maraîchines » dans le patois local..

Les yoles ci-dessous sont en plastique, ce que l’on trouve malheureusement de plus en plus maintenant pour les promenades touristiques…

Des racines centenaires qui en diraient longs si elles pouvaient parler…. Les frênes tétards sont très nombreux dans le marais sauvage, tout comme les peupliers

Une demoiselle libellule me narguait, difficile de la choper tant elle passait devant nous à la vitesse de l’éclair…. vous pouvez quand même voir sa petite trace bleutée dans le bas de la photo ci-dessous…

Amandine, tout sourire et très compétente, qui faisait avec nous son baptême de guide dans le marais… Pour avancer dans le marais, elle utilise la Pigouille, le bâton traditionnel qui sert à guider les yoles

De temps en temps,
on croise une autre barque….
Mais cela ne rompt en rien la quiétude du lieu…

Une famille de cygnes s’ébroue dans l’eau…

Plus dégoutant…. un ragondin passe au loin… qu’il y reste !
Certains en font du pâté, soit-disant délicieux, et en vente dans les boutiques….
Beurk !

On fait une tentative, infructueuse, d’approcher le briquet près de l’eau, riche en gaz méthane… tentative avortée, point de flamme !

La végétation est luxuriante : iris, consoude, bardane…

Les arbres se mirent dans le marais…

Quand on quitte le marais sauvage, la Venise verte, c’est aussi les bords de Sèvre niortaise, et ses maisons maraîchines qui ont dû être photographiées des milliers et des milliers de fois…

Ceci n’est qu’un aperçu de ce fabuleux écrin de verdure que constitue le marais poitevin, un patrimoine préservé et à préserver…

J’espère vous avoir donné l’envie d’y aller à votre tour.