Homard breton rôti au beurre d’estragon
Ce homard breton a été pêché cet été, dans les eaux du superbe Golfe du Morbihan, par Monsieur Cuilleréepourpapa.
Nous n’avions pas pu le déguster le jour-même et je l’avais congelé – vivant – en prévision des fêtes.
Autant vous dire que nous nous sommes régalés, après l’avoir simplement rôti au four avec un petit beurre d’estragon au whisky.
J’admets bien volontiers que la chair ultra fine de ce crustacé d’exception se suffit à elle-même, c’est à dire au naturel, comme le consomment beaucoup d’amateurs. Mais j’avoue aussi que je me délecte avec ces beurres parfumés qui se marient à merveille avec le homard. Je me suis inspirée de la recette du chef, Jean-Pierre Vigato, (ICI), mais je n’ai – volontairement – pas mis d’ail dans le beurre et mis plutôt un peu d’alcool.
INGREDIENTS
- 1 homard breton d’environ 500/600 g
- 1 petit bouquet d’estragon
- 100 g de beurre salé
- une cuillère à soupe de whisky
- fleur de sel
PREPARATION
Le homard ayant été congelé vivant, il n’y a pas eu besoin de le cuire au court-bouillon à sa sortie.
Le homard une fois décongelé, je l’ai fendu en deux avec un gros couteau, de la tête jusqu’à la queue. J’ai alors retiré la poche de sable et le boyau digestif. En revanche, j’ai conservé tout le corail que j’ai mélangé à mon beurre. Ne jamais jeter le corail, c’est trop bon !
Pour le beurre, j’ai donc haché finement – au couteau – l’estragon et je l’ai malaxé avec le beurre et le corail. J’ai intégré un petit peu de whisky.
Ensuite, il suffit de répartir ce beurre sur le homard et hop ! au four – sur une plaque au milieu – préchauffé à 240°, avec les pinces réparties autour.
J’aurais peut-être dû, d’ailleurs, casser un peu les pattes, selon ce que je lis sur plusieurs sites. Mais au final, ma cuisson était réussie, alors pas de regrets.
J’ai laissé au four 15 minutes, en arrosant de temps en temps avec le beurre fondu.
Au moment de servir, comme à mon habitude pour presque tout ce que je fais, j’ai parsemé de fleur de sel.
L’accord mets-vins
J’ai demandé conseil à Julien, un blogueur corrézien émérite, spécialisé dans les vins. Son blog que je vous recommande vivement, car il présente des conseils très variés, s’appelle 19survin. Un petit clic ICI pour le découvrir. Ce qui est bien, c’est qu’avec Julien, nous sommes passés des relations virtuelles au réel, ayant en ami commun mon éditeur qui habite lui aussi en Corrèze et chez qui je me rends régulièrement.
Voici donc sa sélection, en vins de Bourgogne, ce qui a tout pour me plaire, et ravira certainement aussi certains de mes lecteurs.
Tout d’abord un joli Bourgogne type Meursault de chez Leflaive, ou alors Les Pellans du Domaine Pansiot, voir l’article ICI., à la hauteur – je le cite – d’un homard.
Plus atypique, un Chateauneuf du pape blanc ( pour le côté estragon ) du Domaine de l’Abbe Dîne. Lire son article sur le sujet ICI.
Pas mal, non ? Qu’en pensez-vous ?
Après ça, vous ne pourrez plus dire, Homard m’a tuer ! Je sais, elle est très mauvaise, vue et revue ! Promis, je ne la referai plus.
Juste pour finir sur un sourire, un article amusant du journal Libération, que j’ai trouvé sur le net (ICI) pour évoquer la souffrance du homard.
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Merci de votre visite, et j’espère que ces renseignements vous auront aidée et que j’aurai le plaisir de vous revoir.
Bonne fin de dimanche,
Marie-France
Bonjour peut on faire cette recette avec un homard déjà cuit, merci