Foutimassons et tourtisseaux, les beignets de mardi gras
Foutimassons et tourtisseaux de Vendée, J’en connais qui commencent déjà à s’impatienter et voudraient bien déguster dès maintenant les délicieux beignets de Mardi gras de notre région.
Selon les régions de France, les noms de ces beignets varient, mais restent toujours aussi croquignolets : tourtisseaux ou foutimassons dans le marais breton-vendéen, en plaine et dans le bas-bocage vendéen, bottereaux en région nantaise et dans le bocage vendéen. Ces beignets deviennent des bugnes dans la région lyonnaise ou des merveilles dans le sud….
Mardi gras est le dernier jour des 7 jours gras qui précèdent la période de Carême et le jeûne dans la religion catholique, au jeune et à l’abstinence on oppose la fête, le carnaval (voir l’article ici).
Je n’ai pas attendu mardi gras pour en préparer et c’est avec Anthony et Alix, les journalistes de Télé Vendée que je suis passée en cuisine pour une de leurs chroniques gourmandes.
Voici deux recettes que j’ai testées avec succès : la première est celle de ma maman ; l’autre vient de Philippe Legendre, ancien chef cuisinier du Georges V à Paris (et originaire de Vendée). Cette dernière recette avait été donnée par Jean-Pierre Coffe l’année dernière sur un plateau de télévision.
Les deux sont délicieuses, à vous de choisir…. ou de faire les deux si vous êtes trop gourmands !
Les ingrédients de la recette familiale
- 1 kg de farine
- 75 g de sucre
- 3 sachets de sucre vanillé
- 1 pincée de sel fin
- 1 sachet de levure chimique
- 4 oeufs
- 150 g de beurre mou
- 10 cl de lait
- fleur d’oranger (4 càs)
Les ingrédients de Philippe Legendre
(j’ai divisé les proportions par deux, lui prévoyait 2 kgs de farine)
- 1 kg de farine
- 150 g de beurre
- 4 g de sel
- 50 g de sucre
- 5 oeufs
- 200 g de lait
- fleur d’oranger
Comme vous voyez il y a peu de différence, mais les recettes en Vendée sont relativement approchantes, les variantes sont plutôt dans le parfum utilisé qui peut être de l’eau de vie (une bonne gnole de pays !) ou du rhum.
Philippe Legendre ne mettait pas de levure, et c’est vrai qu’ils gonflent bien aussi à la cuisson.
Préparation des beignets et tourtisseaux de Vendée
Versez la farine dans un saladier, faites un puits au milieu et cassez les oeufs. Commencez à mélanger puis ajoutez petit à petit le reste des ingrédients en continuant le mélange et en pétrissant longuement jusqu’à ce que la pâte soit homogène.
Une fois que le pâte est prête, laissez reposer, pendant 2 heures minimum, voire une nuit ce qui n’en sera que mieux.
Conseil : Recouvrez votre plat d’un film transparent imbibé de beurre fondu étalé au pinceau de cuisine. Vous éviterez ainsi à la pâte de croûter.
Quand la pâte a bien reposé, étalez-la au rouleau sur votre plan de travail, il ne faut pas qu’elle soit trop épaisse. Quadrillez avec une petite roulette à pizzas qui donnera de jolis bords cannelés et découpez des losanges.
Faites chauffer l’huile de friture, et quand elle est suffisamment chaude, plongez les beignets un par un en les retournant avec une écumoire pour qu’ils dorent des deux côtés. Il faut les sortir avant qu’ils ne soient trop cuits, c’est à dire quand ils commencent à prendre une couleur jaune dorée.
Déposez-les au fur et à mesure sur un papier absorbant qui absorbera la graisse puis saupoudrez de sucre glace.
Maintenant, vous pouvez commencer à les manger, c’est prêt !
Certains, très très gourmands, les remplissent de chocolat à tartiner, ou aussi de confiture. Je les préfère natures, mais à chacun ses goûts.
Avec un nom pareil, je savais que j’allais atterrir chez toi… Certains disent bottereaux aussi. J’ai récupéré la recette familiale aussi. Mon aînée m’en réclame déjà, 15 jours, c’est peu à attendre !
En fait Tiuscha, je me suis renseignée et les bottereaux c’est plutôt en Loire-Atlantique, dans la région nantaise ; mais c’est vrai que comme on est peu éloigné ici de la Loire-Atlantique, beaucoup de personnes les appellent aussi comme ça.
Les noms des beignets divers et variés sont enchanteurs… quant au tecnicien en image, je suis bluffée!
Que de noms différents pour désigner ce dessert. Chez moi, cela s’appelait des Bugnes.
Vous l’avez deviné ! Je viens de la région Rhône-Alpes.
Les vôtres me font salivées, elles sont magnifiques et super appétissantes.
Le nom importe peu, l’essentielle c’est de retrouver ce bon goût qui me rappelle mon enfance. Merci, pour les recettes que je conserve précieusement.
Pour moi pas gourmande pour un sou !! Peu importe le nom que l’on donne aux douceurs, j’aime tout sauf les gâteaux qui beigne(t) dans la crême au beurre.
Je vais rêver à tes fouti…et tourti…puis je me mettrai au fourneau.
He he, j’adore quand tu nous sort des noms regionaux comme ca. Chez moi on les appelle des bugnes, et la recette de ma mmaman est tres bonne. J’adore ca 🙂
OUah! tu me donnes envie de faire des merveilles, j’ai la recette de ma grand-mère. la recette est une cousine germaine. Nous, c’était dans l’ile d’oléron.
Bises
Véronique
je me disais bien que tu nous présenterais une recette régionale pour le mardi gras.
Pour l’instant, j’ai résisté à la tentation mais il faut admettre que ma recette n’est pas terrible je trouve ! (c’est bien le nom de bottereaux à Nantes).
Maintenant, tu me vois dans l’obligation de tester la tienne. Si, si je suis obligée. Je vais attendre que ma fille soit là le weeek-end prochain pour
oooh super! j’en veux moiii! biises micky
ben voilà avec la tempête hier soir mon com’ n’est pas passé ! je disais que j’aurai du m’arrêter quand j’ai vu TV Vendée devant chez toi pour goûter tes foutimassons et tourtisseaux ! la prochaine fois je m’incruste.
Chez moi c’est des oreillettes … et la recette familiale est incontournable pour le carnaval
un régal, à la fleur d’oranger aussi pour moi, et chez nous, se sont les oreillettes 🙂
Bisoussssss 😉
Mortels !! ils sont mortels tes bottereaux. Je me suis éclatée la panse. J'ai mis du temps à me décider, les fritures me font toujours un peu flipper.
L'apport de la levure donne un résultat totalement différents, plus souples.
J'en ai mangé 1, non 2, 3, 4, 5…. Je sais plus, j'ai pas compté.