L’escarboeuf, joue de boeuf aux escargots

4 Responses

  1. Jean-Michel 71 dit :

    Bonsoir ou bonjour,

    Je ne m’attendais pas à un tel « succès » de ma suggestion.

    Le Saint-Graal de la gourmandise !!! Rien que çà !!!
    Ce Saint Graal, mythique objet de la quête incessante des Chevaliers de la Table Ronde.

    En Bourgogne, dans l’attente de l’heureux évènement de la conquête, de la découverte de cette Inaccessible Étoile (comme le chante Jacques Brel, dans La Quête), nous encourageons les Preux Chevaliers :

    Chevaliers de la Table Ronde
    Goûtons voir si le vin est bon
    Chevaliers de la Table Ronde
    Goûtons voir si le vin est bon
    Goûtons voir, oui, oui, oui
    Goûtons voir, non, non, non
    Goûtons voir si le vin est bon.

    Et ce vin, utilisé dans la recette, le Bourgogne Passetoutgrain (ou Passe-tout-grain) est un assemblage de cépages Gamay et Pinot noir (2/3 – 1/3).
    C’est un très bon vin dont je ferais bien mon ordinaire journalier pour accompagner charcuterie, grillades voire viandes en sauce… ou les œufs en meurette…
    En cuisine, il m’est un excellent compagnon et remplace, à mon humble avis, avantageusement les grands noms des vins qui embellissent certains noms de mets sur les cartes de restaurants…
    Je préfère cuisiner un bon coq au vin avec un Bourgogne Passe-tout-grain et le déguster, le savourer, avec un Gevrey-Chambertin dans un verre à la paraison digne de Saint Vincent (que l’on a fêté et honoré, avant-hier, mercredi 22 janvier).

    Mais les escargots !!!
    Je vous proposais de les préparer en meurette, la même sauce que celle des œufs de la recette éponyme.

    Et là, vous me volez la vedette… Je ne sais qui va nous lire. Mais sûr, çà va donner des idées à certains (dire que j’écris cette phrase en regardant, en DVD, « Les Tontons Flingueurs »…)
    Donc, disais-je, vous me volez la vedette. Car, les escargots, cuisinés en meurette, peuvent être fort assaisonnés de persil, d’ail et… que sais-je encore ?
    Mais là, «Bon sang, mais c’est bien sûr» les escargots, au beurre à l’ail, mi / trois-quarts cuits dans leurs coquilles, puis « expulsés » et ajoutés «en fin de parcours» aux joues déjà longtemps mijotées, c’est LA solution pour associer des parfums improbables.

    À défaut de disposer, comme vous, d’escargots surgelés préparés au beurre d’ail, il sera toujours possible d’en faire revenir quelques douzaines, au naturel, avec un bon beurre aillé, dans une poêle pendant, aussi, 5 à 10 minutes.
    Je me moque, ce n’est pas gentil. Pardon.

    Il me tarde (je ne pourrai pas ce week-end) de faire cette recette. Promis, je vous enverrai un « reportage ».

    Encore une fois, j’ai été bavard… Incorrigible !
    Jean-Michel 71

  2. mariefrance.thiery dit :

    Merci Jean-Michel pour ce très long commentaire… et n’hésitez pas, j’adore !
    Vous avez raison pour les escargots, et je ne me vexerai pas. J’ai fait ainsi parce que je m’y suis prise au dernier moment et que je n’ai pas trouvé les escargots que je voulais. Mais comme j’ai une productrice dans le département, la prochaine fois je lui en achèterai une réserve pour être tranquille.
    J’aime les vins de votre région mais je les connais encore mal. Je note justement tous vos conseils pour des approvisionnements futurs.
    Je n’ai pas goûté la version dont vous m’aviez parlée dans votre message en privé, mais je pense vraiment que cette préparation à l’ail est très goûteuse et amène un vrai peps intéressant au plat. En tout cas, ce plat est franchement délicieux, et je le referai en d’autres occasions.
    Je vous souhaite un bon dimanche, et au plaisir d’autres échanges épicuriens.

  3. Jean-Michel 71 dit :

    Bonjour,
    Juste une petite précision :
    Lorsque je prépare les escargots à la poêle, comme ci-avant, je prends bien soin de les sécher dans du papier absorbant. Çà évite à ces bébêtes de « s’éclater » sur la crédence, de s’éparpiller sur la table de cuisson ou de sauter sur le plan de travail et alentours, voire sur le plastron du cuisinier…
    Jean-Michel 71

  4. Acquaviva xavier dit :

    Heureux de voir une recette d’escarboeuf dommage que le mot « charolais » ne lui soit pas associé puisque cette idée que j’ai lancée dans les années 86 alors technicien à la Cci de Mâcon CHAROLLES Tournus avait été faite pour promouvoir CHAROLLES « Capital de l’Escarboeuf. Pour info La marque est déposée. Je vois des « escarboeuf châlonnais » dans certains restaurants de Bourgogne ? Que fait CHAROLLES pour défendre l’origine de son produit?

Laisser un commentaire