Le bousa maraîchin aux fraises…
Le bousa – ou la bouse – en parler maraîchin ; revenant de ma promenade dans les marais, j’ai eu envie de préparer un gros bousa au chocolat et aux fraises.
J’avais découvert avec amusement ce dessert au nom humoristique, en référence à ces bouses que nos vaches laissent sur leur passage, à la carte du restaurant « Le Petit Saint-Thomas » à la Garnache et m’étais promis de le refaire à la maison.
J’ai hésité à vous le présenter ce soir car je ne suis pas trop fière du résultat ; il est loupé mon bousa ! tant pis, je le mets quand même, et promis, je le referai et vous mettrai une photo plus appétissante une prochaine fois. N’empêche, il parait, d’après le petit mari, que c’est très bon !
J’ai caché la misère avec des fraises en quartier, et un peu de crème fouettée sur les pourtours !
INGREDIENTS
125 g de chocolat noir,
250 g de sucre roux,
4 oeufs,
1o0 g de farine,
70 g de fécule de pomme de terre,
20 cl de crème fraîche,
1 càs de fleur d’oranger,
quelques fraises pour la décoration
Râpez le chocolat et réservez-le.
Faites blanchir les oeufs et le sucre au fouet électrique pendant 5 minutes, puis incorporez délicatement le chocolat râpé en mélangeant bien l’appareil, et enfin la farine et la fécule de pomme de terre.
Terminez par la crème fraîche puis parfumez avec la fleur d’oranger.
Mettez à four préchauffé th. 7 pendant une trentaine de minutes ; vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau.
Démoulez le gateau, laissez refroidir et décorez avec des fraises et – facultatif – de la crème fouettée.
Et je vous laisse admirer une pivoine arbustive qui vient de s’ouvrir dans mon jardin… magnifique !
Que c'est beau ce marais, cela rappelle la "venise verte" (pas bien loin non plus ?), vraiment romanesque je trouve comme ambiance, et dans ce billet, un peu champêtre aussi…
Je me suis trompée, pour le bousa, que je ne connais pas, pourquoi les desserts de cette région sont ils toujours aussi triviaux !?
Je ne connais pas la bousa mais loupé ou pas je croquerais volontiers dedans. Merci pour le beau spectacle de cette pivoine très éphémère mais belle! Bises
tres original et une belle decouverte
Encore l'eau à la bouche…..
belle journée !
Tu as raison, Tiuscha, la Venise Verte – le marais poitevin – n'est pas très loin : il faut descendre après Fontenay-le-compte, en direction de Niort, soit 80/100 kms et on peut commencer à la découvrir.
Quand tu parles de dessert trivial, je me doute que tu penses au célèbre "fion" !
Si le fion est bien un dessert traditionnel vendéen qui existe depuis des années, le
Tiens voilà une recette que je connaissais pas. Merci Marie-France !
A la ferme de belle-maman en Vendée, je n'ai jamais vu de bousa comme ca dans les champs . . .
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzz
Le gars astronomique
Bonjour,
Il est loupé votre bousa (!! ??) et pourtant votre ‘‘Petit Mari’’ le trouve très bon. Pas il parait, c’est sûr.
J’ai connu et j’ai fait des plats superbement ratés. Tellement si bien ratés que leur recette originale, pour réussie qu’elle ait été hier ou qu’elle le sera demain, restera une pâle copie du résultat, du régal obtenu, comme çà, un jour, par hasard. Le pur
Vous avez raison Jean-Michel, parce que mon mari en a mangé la moitié hier soir, et l'autre moitié ce midi à lui tout seul… à la dernière bouchée, il m'a dit : "c'était drôlement bon, tu pourras m'en refaire !". L'accent de la sincérité y était… Je renouvellerai donc l'expérience.
ce bousa-là, je veux bien y mordre à pleines dents! M'étonne pas que le zhom a fait son gourmand…je crois bien que je ne pourrais pas me raisonner non plus! au dable les fesses!
re bizzzz
Précison sur les bousas.
La Vendéenne que tu es aurait du savoir ça tout de même… MDR.
Les bousas sont des bouses de vaches qui sonnt séchées, mises en "faisseau" dans les champs pour assurer un séchage parfait. Elles sont ensuite ramassées et utilisées comme moyen de chauffage dans les cheminées.
Amitiés.
Oui, oui, c'est vrai, tu as raison Philippe… évidemment, ça ne se pratique plus de nos jours… je crois qu'à la bourrine du Daviaud, qui est ouverte au public, ils doivent le présenter.
Finalement mon bousa il était plus vrai que nature, je le trouvais justement un peu séché sur le dessus !
Oh ben didon ton p'tit mari, il s'embête pas à en manger la moitié… il me rappelle quelqu'un !!!
Et toi tu réussis à ne pas en croquer ?
Bises