Far breton aux pruneaux
Un reste de pruneaux à consommer rapidement, des bons œufs fermiers, voilà une partie des ingrédients qui m’ont donné l’envie de préparer un far, un classique de la cuisine bretonne.
Plutôt que de le cuire comme à mon habitude dans un plat à flan, j’ai choisi une soupière ancienne en terre. J’ai donc modifié le mode et le temps de cuisson, soit chaleur douce et cuisson longue. Je dirai donc que c’est plutôt un gâteau façon far breton vu que la texture au final est totalement différente.
Pour la recette, c’est celle de Jacques Thorel – anciennement cuisinier étoilé à La Roche-Bernard – issue de son livre « Le grand classique de la cuisine bretonne« .
INGREDIENTS
- 250 g de farine
- 250 g de sucre en poudre
- 6 œufs
- 200 g de pruneaux dénoyautés
- 1 gousse de vanille Bourbon (ce n’était pas indiqué dans la recette d’origine)
- rhum
- 1 litre de lait (A mon goût personnel, plutôt de préférence du lait cru)
ETAPES
Préchauffez le four thermostat 160°.
Portez à ébullition le lait avec la gousse de vanille fendue et grattée. Eteignez et réservez.
Tamisez la farine dans un saladier ou le bol du robot. Ajoutez le sucre et les œufs entiers. Mélangez au fouet pour amalgamer la préparation pendant 10 minutes.
Ajoutez un quart du lait en continuant de mélanger et enfin le reste.
Beurrez abondamment le moule. Versez la préparation. Ajoutez sur le dessus les pruneaux.
Enfournez pendant 1 h 30. Laissez refroidir dans le four éteint après ce temps de cuisson.
VERDICT
Vraiment excellent ! Faut dire que j’ai goûté à la sortie du four. Chaud, je vous garantis que c’est vraiment trop bon !
La texture est plus moelleuse, bien moins épaisse que dans le far classique où là on est dans une texture de flan.
PRECISION UTILE
Les bretons vous diront qu’il faut garder les noyaux dans les pruneaux, quand on fait un far. C’est le même combat pour le clafoutis (qui n’est pas breton) avec les cerises.
Ils vous diront aussi, pour le justifier, que c’est meilleur en conservant les noyaux. Et ils ont certainement raison.
Là, en l’occurrence pour cette recette, les pruneaux qu’il me restait était totalement dénoyautés. Je ne me suis dont pas posé la question. Il reste qu’à la maison, par facilité, on préfère manger le far avec des pruneaux sans noyaux. Je sais, c’est pas bien 😉
Merci la Belle, tu m’as redonné envie d’en faire….
Eh bien tant mieux ma chère Elisabeth, je t’embrasse très fort. Belle journée à toi.
Je fais toujours le classique , bonne idée à essayer ,merci
Les classiques sont indémodables. Merci Michèle, avec grand plaisir. Bonne journée.
yum yum je peux avoir une part?
Oh la la ! trop de gourmands à la maison, on a tout mangé, c’est pas bien 😉 Merci de ta visite et bonne journée.
Coucou Marie France !! Ton far m’a l’air super ! avec ou sans noyau ! La seule recette de far breton que je n’ai jamais fait je l’ai raté, la recette que j’avais ne devait pas être à la hauteur ! Si un jour l’envie me prend d’en refaire je sais où j’irais piocher la recette !! Merci à toi ! Gros bisous
Merci Claudine, je suis contente que ça te plaise et si tu testes n’hésite pas à revenir me donner ton sentiment. Bises.
C’est pas bien mais c’est plus élégant en société ! 🙂 Il doit être bien plus moelleux, cuit dans un moule à bords hauts !!! Je garde l’idée … Des bises de Pâques
Hélène
Oui, c’est ça en fait ! Plus élégant Hélène 😉 Je retiens l’alibi !
Je t’embrasse à mon tour et belle fin de week-end de Pâques.