Echappée belle à Reims
Ce week-end, mes déambulations m’ont amenée en Champagne, dans la région rémoise que je connaissais seulement pour l’avoir traversée lors de voyages.
Cette fois-ci, j’ai pris le temps de poser mes valises et de baguenauder dans les vignes, de chaque côté de la Montagne de Reims jusqu’à Ambonnay où j’ai pris pension.
Les paysages sont magnifiques. Je me suis laissé transporter dans les collines et champs tapissés de camaïeux de vert, du plus tendre au plus foncé, mis en lumière par le jaune flamboyant des champs de colza. Au gré de ses envies, le soleil renforce ici et là, par de sublimes et délicates touches, l’éclat de ce qui ressemble à un tableau qui a dû inspirer beaucoup d’artistes peintres.
Pour ajouter à la plénitude de ce tableau naturel, les vignes s’offrent à perte de vue, à flanc de coteaux qui surplombent le canal, ou dans la plaine.
Je n’ai pu résister à prendre la photo de ce panneau auquel il manque juste le L devant le AY (prononcez a – i) – bien connu des cruciverbistes – pour faire le Mareuil-sur-Lay vendéen.
A cette époque, on est en plein ébourgeonnage, la main de l’homme – ou de la femme – doit intervenir pour petit à petit faire naître les premières grappes qui donneront le précieux breuvage servant à l’élaboration du champagne.
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Comme tout parfait touriste, j’ai visité une cave, et pas des moindres : celle de la Maison Pommery.
Avec ses bâtisses semblant sorties du parc Disney.
Le hall met à l’honneur un ameublement et des expositions d’œuvre architecturale contemporaines.
Ce qui est fabuleux à visiter, ce sont les crayères. Et la visite se mérite, car il faut descendre – le plus difficile étant de les remonter – les 116 marches.
A la fin du 19ème siècle – à partir de 1868 – par la grâce de Louise Pommery, dix-huit kilomètres de galeries sont creusées et reliées entre-elles dans ces carrières gallo-romaines, créant ainsi de fabuleuses caves pouvant accueillir actuellement plus de 20 millions de bouteilles.
Les œuvres d’art contemporaines agrémentent la visite. On aime ou on n’aime pas ! Le bleu est omniprésent, la couleur favorite de Madame Pommery.
Madame Louise Pommery apparaît, au bout d’une galerie. Portrait saisissant d’austérité pour cette femme précurseur pour son époque, ambitieuse, femme de cœur qui a beaucoup œuvré pour les œuvres sociales et une femme passionnée par l’art également.
A chaque étape on s’arrête devant les étapes du travail de l’homme.
Dans cette réserve, sous scellés, se trouvent des bouteilles répertoriées par année. Je découvre celle de ma naissance. Je serais bien remontée avec !
La jeune guide nous explique qu’à chaque nouveau marché étranger obtenu par les commerciaux de la Maison, une galerie porte son nom.
Comment s’amuser devant un miroir qui reflète un bas-relief sculpté dans la pierre !
Et bien entendu, comme nous avons remonté les 116 marches, nous avons bien mérité la dégustation.
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Un peu plus tard dans la journée, mes pas m’ont amenée jusqu’à la cathédrale. Une merveille de l’art gothique, malheureusement pour les photos en travaux sur sa façade.
J’ai saisi quelques détails fabuleux qui, à chaque fois que je visite une église, chapelle ou cathédrale, me font rendre hommage aux hommes qui ont pensé et édifié ces chefs-d’oeuvre.
Des sculptures et reliefs incroyables de toute beauté.
Le somptueux portail.
Je vous laisse admirer l’intérieur….
Les vitraux, des merveilles…
Les grandes orgues, impressionnantes, ont accompagné en musique nos pas. Magique…
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La transition est difficile après de telles photos.
La journée à Reims s’est ensuite poursuivie par un savoureux déjeuner au très réputé Café du Palais, merveille aussi d’art déco. Je vous le narrerai dans le détail, dans un prochain billet.
A suivre…
un beau voyage sur une terre que je connais bien . Tu as dû bien profité des belles bulles locales 😉 bisous. Béatrice
Oh oui ! tu penses, j’en parlerai dans un prochain billet car j’ai fait une belle découverte. Bises Béatrice.
Sympathique escapade…
Oh, nous y étions aussi ce week-end. On aurait pu se croiser.
Le côté Disney de Pommery nous a fait reculer. On aurait bien voulu Taittinger mais bon, le timing n’était pas bon. Next time.
Bisous à toi
Oh ! crotte ! Ça c’est vraiment dommage ! J’aurais adoré vous retrouver. Alors vous avez visité quoi de votre côté ? Bisous et à bientôt j’espère.