Ce dimanche, j’ai fait le plein de vitamines du bonheur.
Des mois d’organisation en amont, pour deux jours enchanteurs au Festival « Milcendeau » se livre » qui ont passé comme dans un rêve, dans la bienveillance et les sourires à profusion. Avec un cadre aussi ravissant que les jardins du musée Charles Milcendau à Soullans, il ne pouvait en être autrement.

En premier, il y eut la magie d’une rencontre avec deux femmes solaires aux personnalités attachantes.
Noha Baz, un charisme incroyable
Noha Baz, autrice culinaire franco-libanaise, également pédiatre à Paris, est aussi présidente de l’association caritative « Les Petits Soleils » qui vient en aide aux enfants défavorisés du Liban afin de leur offrir des soins en France. Du virtuel d’une relation via les réseaux sociaux et des échanges réguliers en privé durant 3 ou 4 ans, nous sommes passés au réel. Et tout fut si naturel, si évident avec la marraine de notre festival. Un charisme incroyable, une présence et une drôlerie permanentes au service de sa culture Levantine.

Autant vous dire que Noha a mis le feu dans les jardins du musée Charles Milcendeau, lors de l’atelier culinaire le samedi après-midi. Tous les participants l’ont écoutée religieusement conter avec tant d’amour le zaatar, et elle a fait sourire en expliquant que son petit fils savait dire « zaatar » avant papa ou maman.
Le zaatar, c’est à la fois la plante aromatique et le mélange d’épices.
Le terme générique désigne toute la famille des lamiacées, qui comprend notamment la sarriette, la marjolaine ou encore l’hysope. Ni tout à fait origan, ni thym, ni même marjolaine, le zaatar est unique, puissant, légèrement piquant. Ses arbrisseaux vivaces, perchés sur les montagnes du pourtour méditerranéen, exhalent aux premières chaleurs depuis plusieurs millénaires. Son cousin proche l’hysope apparaît d’ailleurs dans la Bible comme symbole de la purification. (source : Maison Aleph)
Une fois que l’on a la plante, on prépare le mélange, dont les recettes peuvent varier, que l’on soit en Palestine, en Syrie, à Israël, en Jordanie ou au Liban. Dans ce dernier pays, c’est généralement du thym séché avec du sumac et des graines de sésame.
Catherine Matausch, du journalisme à la peinture
L’alchimie fut tout aussi immédiate avec Catherine Matausch, ex-journaliste pendant 40 ans des journaux de France 3, désormais artiste-peintre à temps plein, notre invitée d’honneur. Une femme tout en élégance, en simplicité. Elle a ce même regard lumineux et doux qu’on lui connaissait à la télévision, et met autant de passion dans la peinture, devenue son activité à temps plein, que Noha Baz dans la transmission de son héritage culturel. Notre rencontre fut naturelle, sans chichi, et tellement immédiate. Un des petits bonheurs de la vie qu’il faut savourer.
Milcendeau se livre, DES AUTEURS ET DES PEINTRES
Et puis il y a eu tout le reste, les moments avec mes amis auteurs, invités du festival, la découverte des différents artistes, une diversité folle et un plaisir pour les yeux. Et aussi tous le public de lecteurs, les fidèles, les nouveaux. Toute cette journée, j’ai eu l’impression d’être en apesanteur, de boire jusqu’à plus soif des petites gorgées réjouissantes de bonheur.



Au cours de l’après-midi, Jacques Quaireau, artiste-peintre de Bouin, nous a offert un flash-art comme il en a le secret, c’est à dire qu’en 3 minutes chrono, sous les airs enlevés du groupe Zam’Trad, il nous a réalisé une peinture. La toile fut ensuite mise aux enchères et les fonds recueillis ont été remis à l’association de Noha Baz, Les Petits Soleils.
Merci à Emma Messana, collagiste et autrice invitée du festival, pour la réalisation et le montage de cette belle vidéo.
Que pourrais-je vous dire d’autre ? Que l’organisation de « Milcendeau se livre », c’est du temps, de l’énergie et du stress. Mis on s’en fiche ! Quel résultat au final. Quel kiff !
Je re-signe dès maintenant avec toute mon équipe. Vive Milcendeau se livre et à l’année prochaine.
YALLA !
