Petit traité de la soupe
Potage, bouillon, consommé, velouté, crème… autant d’appellations pour évoquer la soupe, terme devenu générique de ce mets au fumet universel, maintes fois exploré dans les ouvrages culinaires mais qui n’a pas fini de nous délivrer toutes ses saveurs. Pendant plusieurs mois, je m’y suis plongée avec délice pour écrire mon dernier ouvrage de cuisine, le Petit traité de la soupe sorti ce 14 novembre aux Éditions le Sureau.
Après le Petit traité du haricot en 2019, puis le Petit traité du pâté en 2021, quelle joie de collaborer à nouveau avec les Éditions le Sureau qui ont fait de cette savoureuse collection des Petits et Grands traités culinaires une véritable ode au bien manger. Un très beau livre, couverture cartonnée et tranche orangée, dont je suis très fière. Un peu d’auto-satisfaction ne nuit pas au bonheur. Les superbes illustrations de Marie Ducom, l’illustratrice de la maison, apportent un plus inestimable à la qualité de cet ouvrage.
Cette thématique était une évidence pour moi. Lorsque l’idée m’en est venue, immédiatement je me suis revue petite fille, quand ma soeur et moi consommions à la table familiale le bouillon du pot-au-feu agrémenté de vermicelle dans lesquels parfois mon papa faisait chabrot, ou bien les potages de légumes onctueux mitonnés avec les incontournables pommes de terre, carottes, poireaux, navets, choux…, des légumes épluchés par ma maman au-dessus des feuilles du journal Ouest-France étalées sur la toile cirée de la cuisine.
La soupe, c’est intergénérationnel, m’a dit ma petite nièce avec beaucoup d’enthousiasme, lorsque j’ai évoqué le projet devant elle. Elle avait raison. Et c’est aussi un mets consommé dans le monde entier… soupe congee chinoise, soupe de kichk libanaise, soupe d’algues coréenne, soupe glacée de concombre bulgare, l’oxtail soup britannique à la queue de boeuf et à la bière… chaude, froide, salée, voire sucrée, soupe aux boulettes, soupe au pain, soupe de poisson, je ne pourrais toutes vous les énumérer. Elles sont dans le petit traité !
De même, j’ai aimé remettre au goût du jour les « vieux légumes » ou légumes anciens oubliés que l’on commence à revoir sur les étals, concocter des préparations originales pour réjouir les enfants ou bien des « soupes-repas », plats complets très généreux.
Autant dire qu’écrire ce petit traité de la soupe m’a régalée. J’ai pris un plaisir immense à explorer les documents d’archives et livres de cuisine anciens ainsi qu’à collecter les informations auprès des amoureux de ce plat emblématique. J’espère que vous aurez autant de plaisir à vous l’approprier.
L’Oxtail soup en vidéo par Jean-Sébastien Petitdemange, chroniqueur RTL
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INFOS PRATIQUES petit traité de la soupe
Petit traité de la soupe
Éditions le Sureau – Groupe Adverbum à Gap
128 pages – 16,50 €
En vente dans toutes les librairies ou en ligne sur les sites de vente habituels.
LA CHANSON DE LA DERNIÈRE CUILLEREE DE SOUPE !
« Dans la soupe à ma grand-mère
Dans la soupe à ma grand-mère J’aimais bien les pommes de terre Mais j’aimais pas les oignons… »Elle n’est pas jeune cette chanson ! Je vous propose cette soupe à ma grand-mère d’Hugues Aufray dont je ne me souvenais plus, une chanson « vintage » tout droit sortie des archives de l’INA. 1967, J’avais 8 ans cette année-là quand il l’a chantée à la télévision.