Coquillettes ou vanneaux aux poivrons confits
De passage au marché de La Bernerie-en-Retz, dans la Baie de Bourgneuf, j’ai découvert sur un étal de poissons des petits coquillages appelés coquillettes.
Sûre de moi, j’ai dit à la petite dame qui les vendait :
Mais ce sont des pétoncles, que vous appelez coquillettes,
et elle de me rétorquer :
Mais non, ce sont deux coquillages différents.
Et de fait, après vérification sur le net – je ne mettais aucunement en doute ce que me disait cette dame – j’ai appris que les coquillettes étaient aussi appelés vanneaux ou pétoncles blancs en opposition aux pétoncles noirs. (Lire l’article de Patrick – cuisine de la mer – à ce sujet)
Ces petits coquillages étant fragiles, on ne les trouve que vivants chez les commerçants et il faut les consommer rapidement.
Curieuse, j’en ai donc acheté pour le soir-même. Et comme tous les coquillages que je mange pour la première fois, j’ai choisi de les déguster crues, pratiquement au naturel. C’est ainsi qu’on les apprécie le mieux. J’ai beaucoup aimé, ces coquillettes sont très fines en goût. Mais au final, je leur trouve un petit peu moins de saveur que la pétoncle noire, au goût vraiment plus marqué.
INGREDIENTS
- Coquillettes
- huile de noisette
- poivre (baie des cimes)
- fleur de sel
- pétales de poivrons confits à l’huile
- combava
PREPARATION
Ouvrir les coquilles, ça se fait tout seul, c’est très facile. Retirer les barbes tout autour, elles se détachent très aisément.
Avec la pointe d’un couteau, détacher la noix de coquillette. Je gratte et conserve aussi le pied sur la deuxième coquille. Je jette les parties noires et garde le corail quand il y en a.
Les noix ne sont pas grosses. Donc inutile de les couper comme pour un carpaccio. Je les dispose telles quelles sur l’assiette.
Couper les pétales de poivrons et les ajouter dans l’assiette.
Râper une cuillère à café de combava et le mélanger à l’huile de noisette. En arroser les coquillettes.
Poivrer. Parsemer de fleur de sel.
Couvrir d’un film transparent et mettre au frais pour une petite heure afin de laisser les parfums se diffuser.
Il ne reste plus qu’à déguster.
Après la dégustation, voici une balade digestive à la Bernerie-en-Retz, adorable petite station balnéaire où, ce jour-là, en raison des grandes marées, il y avait pas mal de monde à pêcher… ou à courir comme on voit sur la photo ci-dessous.
Le marché, sous les halles, et à l’extérieur est superbe. Je vous laisse admirer et humer tous les parfums…
Pffffffffff, depuis 2 jours j’ai une envie FOLLE de Saint-Jacques….j’y pense jour et nuit…. 🙁 🙁
Ta recette comme d’hab me retourne les papilles!!!!!!
Fais gaffe, ma Frédé. Conseil d’amie qui te veut du bien, tu devrais consulter car un retournement de papilles ça peut être dangereux, sans compter que ça doit être sacrément douloureux 😉