Bonnottes de Noirmoutier au diable
A force de vouloir toujours innover en cuisine, on en oublie parfois les fondamentaux.
La preuve avec ce mode de cuisson au diable que j’avais enfoui dans un coin profond de ma mémoire. Et pourtant quoi de meilleur que des petits légumes qui mijotent dans cette drôle de petite casserole en terre cuite héritée de nos anciens.
Il a fallu une discussion sur le réseau social (merci à Françoise Fleuriet de la conserverie du même nom à Angoulême – voir le site ICI) pour que je sorte derechef mon petit diable de son placard, par l’odeur des petites bonnottes alléchée.
Qu’y met-on dans ce diable ?
- 1 kilo de petites bonnottes de Noirmoutier ou autres pommes de terre primeurs
- des feuilles de figuier
- 1 tige d’ail nouveau
- 1 grosse pincée de gros sel marin
- Une grosse poignée de fleurs de bourrache
- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
Tapisser le diable avec les feuilles de figuier. Recouvrir avec les bonnottes.
Note : inutile de peler les bonnottes, ni de les frotter au gros sel.
Ciseler la tige d’ail nouveau, l’ajouter dans le diable avec les fleurs de bourrache.
Saler. Verser un très léger trait d’huile d’olive.
Recouvrir et mettre sur une plaque de mijotage ou bien sur le feu gaz à température douce, avec une plaque diffuseuse intermédiaire (il ne faut pas mettre le diable au contact direct de la flamme). Vous pouvez aussi le mettre au four (thermostat 7).
Temps de cuisson : environ 1 heure.
Servez en parsemant de fleur de sel, d’un peu de poivre et en recouvrant d’une belle noix de beurre salé.
Les pommes de terre au diable, c’est diablement bon (je sais, c’est facile !)
NOTES
Le fait de mettre de tapisser votre diable avec les feuilles de figuier amène réellement une saveur supplémentaire. Les feuilles vont sécher à la cuisson et dégager tout leur goût (Merci là aussi aux réseaux sociaux et à Bernard dont je vous recommande le site, très complet et érudit, sur les épices, Toildepices.
Pour la bourrache, je suis beaucoup moins convaincue de mon essai. La prochaine fois, je mettrai plutôt quelques branches de thym.
Ça a l’air excellent comme recette. Je suis nantaise, alors les pommes de terre de Noirmoutier, je ne loupe jamais leur arrivée !
Et puis, la saison est courte finalement, alors il faut en profiter, même si les prix sont un peu élevés. Bonne journée Marie.