La criée des Sables d’Olonne
Dans le cadre du Vendée Globe Culinaire, au sein du village du Vendée Globe édition 2016, j’ai eu le plaisir de participer à une journée complète de découvertes gastronomiques qui a commencé de bonne heure et de bonne humeur avec la visite de la criée des Sables d’Olonne, en compagnie des blogueuses Mamina et Nathalie.
Alors que tout doucement la ville s’éveille, Chalutiers et filetiers ont débarqué leur pêche de la nuit.
Quelques chiffres pour commencer :
La criée a été réalisée en 1962, et mise aux normes européennes en 1995. Sa Surface totale de vente est de 1700 m² et englobe :
– 21 cases de marées agréées (de 105 à 340 m²)
– 1 chambre froide tampon accessible 24h sur 24
– Eau de mer traitée U.V.
– Tunnel de lavage bacs
– 3 calibreuses électroniques
– 7 viviers à crustacés
– 2 ventes informatisées le matin dès 4h15
– Service de livraison du poisson
– Achat à distance depuis novembre 2010
– 68 acheteurs à distance Ports Vendée
– 150 m de quai de débarquement avec 8 grues
– 104 acheteurs agréés sont implantés à la criée
– 1 élévateur à bateaux de 500 tonnes
source CCI Vendée.
A l’intérieur du centre de marée, l’activité est intense mais touche malgré tout à sa fin.
Les professionnels côtoient les groupes de visiteurs, le centre étant ouvert au public pour des visites guidées. Evolution oblige, depuis longtemps l’ordinateur avec son écran de contrôle a remplacé les aboyeurs qui faisaient monter les enchères en se fiant aux petits signes de tête des acheteurs présents. Un spectacle vivant dont les anciens gardent la nostalgie, sans toutefois renier le progrès et la fiabilité de cette informatisation.
Christine en a connu des évolutions depuis 23 ans qu’elle évolue à la criée. Dans l’immédiat, elle nous ouvre la gueule d’un requin. Belle dentition !
Le Saint-Pierre, ci-dessus dont Christine nous a raconté la légende.
Saint Pierre, premier évêque de la chrétienté, sur ordre du Christ, aurait attrapé le poisson pour retirer une pièce d’or que celui-ci avait dans la bouche. La légende dit que l’empreinte de son pouce et de son index serait restée sur son corps et de génération en génération un gros point noir perdure sur chacun de ses flancs.
Le turbot, ci-dessus. Un poisson à la chair d’une grande finesse qui fait le bonheur des gastronomes.
Des beaux bars ci-dessus, pour les viviers de Noirmoutier.
Le congre – Très bon dans les soupes ou les terrines.
Le tacaud. Délicieux simplement apprêté en friture.
Saint-Pierre et daurades grises.
Les encornets. Nous les cuisinerons ensuite sous le chapiteau du Vendée Globe Culinaire, en compagnie des chefs. Je vous en reparlerai dans un prochain article.
Le poulpe. Un poisson que j’affectionne.
Les rougets sont magnifiques. Ces petits poissons ont une chair particulièrement parfumée et sont souvent considérés comme le caviar de la mer.
Langouste et homard bleu.
Crevettes grises et crevettes roses. C’est le début de la saison pour la Rose de Croix-de-Vie.
Pinces de crabes.
La visite de la criée se poursuit chez un des mareyeurs – Marée Océane. La criée dispose actuellement de 21 cases de marées agrées.
Voilà, la visite est terminée. Il va falloir maintenant passer à table, et je reviendrai vous montrer quelques gourmandises réalisées avec les produits frais du centre de marée.
A très vite.
Beau reportage merçi à vous 3