Le Savennières, parce qu’en mai je bois ce qu’il me plaît

Longtemps que je n’avais pas participé aux Vendredis du vins.

Par manque de temps c’est vrai. Mais surtout par crainte de me frotter aux blogueurs vins, mes connaissances dans ce domaine étant limitées. Le thème de cette nouvelle édition mensuelle – VDV#76 – organisée par Nathalie du Blog Côtes du Rhône news m’avait néanmoins attirée, car d’une amplitude très large : « en mai, bois ce qu’il te plaît« .

Je suis donc allée faire un tour à la cave. Oui, oui, contrairement à la légende, en Vendée ce n’est pas réservé qu’aux hommes. J’ai farfouillé dans les étagères, sorti des quilles, les ai remises, en ai découvert certaines que j’avais oubliées, ai souri devant les bouteilles d’Olmastrino, le vin Toscan parce qu’elle me rappelaient mes vacances en Italie, il y a trois ans.

L’envie de m’évader par la pensée dans ces merveilleuses collines aux cyprès m’a titillée… et puis je suis tombée sur une bouteille de Savennières. Tiens je l’avais oubliée celle-ci, persuadée qu’il ne m’en restait plus.

Savennières du Gué Orger

Ne me demandez pas pourquoi j’aime le Savennières, je ne saurais pas vous l’expliquer. Je vous l’ai dit, je n’ai pas les mots pour exprimer le plaisir que je ressens à la dégustation des vins. La première fois que je l’ai goûté, il y a quelques années, c’était dans une cave, chez un producteur. dans un de ces adorables petits villages qui bordent la Loire , à quelques kilomètres d’Angers. Était-ce La Possonnière, Savennières ? Je ne m’en souviens plus. Mais de suite, j’ai eu un vrai coup de foudre.

Un blanc sec, au caractère minéral fortement trempé, marqué par une terre de schiste. Sec, mais pas que, peut-être aussi grâce au chenin qui le compose et  ajoute aussi au plaisir que j’ai à le déguster à l’apéritif. Je ne loupe pas une occasion d’ailleurs de le conseiller aux amis.

Si je ne me trompe pas, mais il me le confirmera, c’est grâce à Laurent Baraou (voir site ICI) que j’ai découvert et acquis le Domaine du Gué d’Orger.  Loïc Mahé en est le propriétaire et produit en plus du Savennières, des Coteaux de l’Aubance (que j’apprécie beaucoup aussi) et des Anjou Village. Il s’inscrit depuis quelques années dans une démarche biodynamique, ses vendanges sont réalisées exclusivement à la main et le travail à la cave se poursuit par une vinification naturelle.

Ce vin-là, il n’y a pas qu’à l’apéritif qu’il fait merveille. Sur des plat de poissons en sauce (beurre blanc par exemple), ou sur des terre-mer j’adore. Mais je ne peux m’empêcher de l’associer aux anguilles de Loire, ces anguilles grillées au feu de bois, ou poêlées en persillade, à la maraîchine, c’est à dire à la mode de chez moi. Encore une alliance terre-mer finalement, pour un terroir proche.

anguilles en persillade

Pour la recette complète, allez voir ICI.

Une petite matelote mijotée sur le feu avec le vin qui bloblotte doucement dans la cocotte aurait pu faire l’affaire et d’ailleurs, maintenant que j’en parle, je crois bien que je vais m’en faire une dès que possible.

INFOS COMPLEMENTAIRES

Domaine du Gué d’Orger

Loic Mahé

Chemin du Moulin de la Roche

49170 LA POSSONNIERE

Site internet : loicmahe.fr

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